Le Central Tour s’est achevé ce week-end par les deux derniers concerts au Stade Pierre Mauroy de Villeneuve d’Ascq près de Lille. Cette tournée des stades, pour fêter les 40 ans du groupe devait avoir lieu en 2021, mais la crise sanitaire oblige, c’est cet été que nous avons enfin pu fêter dignement toutes ces années de musique avec Indochine ! Retour sur le live de « Lille 1 » qui a eu lieu le samedi 2 juillet 2022.

Le groupe Superbus en première partie 

On le savait depuis quelques mois, à l’annonce des premières parties pour cette tournée. Sur la première date de Lille, nous avons eu la chance d’avoir Superbus. Pour moi, c’était double émotion ! Ayant commencé les concerts de Superbus en octobre 2006 et Indochine en novembre 2007, je suis très attachée à ces deux groupes français. La première fois, c’était un showcase pour la sortie du troisième album « Wow » avait lieu au B-Floor de Lille, une petite discothèque. Et voilà, qu’après plus d’une vingtaine ou trentaine de dates à mon actif (j’ai arrêté de compter) et après 16 ans à les avoir vu aussi bien dans des petites et grandes salles, le groupe a foulé la scène du Stade Pierre Mauroy !

 

Superbus commence son set d’environ 40min avec le titre « Lola », puis continu à faire monter l’ambiance avec le tube rock « Radio Song ». Ils donnent tout, Jennifer Ayache n’hésite pas à venir faire le tour de la scène pour que tout le monde puisse profiter de voir le groupe. Les tubes s’enchaînent, on y retrouve – presque – tous les albums. Le titre « All Alone », on peut dire que Superbus ont fini par le faire. Une date pour leurs 20 ans, en support d’Indochine, dans un stade, quoi de mieux ? On ne peut que leur souhaiter le même parcours et de les retrouver ici dans 20 ans !

On découvre également une toute nouvelle chanson, où Jennifer nous annonce que le septième album est en cours. « Need You », mélange de texte Français/Anglais, à la sauce Superbus, avec des bons riffs de guitares. Peut-être l’annonce d’un retour à des morceaux plus rock ? Il n’y a pas de bon concert de Superbus sans le titre « Apprends-moi », la coutume est de faire tomber le 
T-shirt sur ce morceau. Depuis les gradins, on peut voir des t-shirts tourner à bout de bras !
« Butterfly » termine déjà le set du groupe, avec le public qui chante sur les « ah ah ah » et une bonne petite hystérie collective pour la fin du show ! Merci à Superbus pour ce moment d’émotion, de joie de vous retrouver sur scène !

Indochine un show époustouflant

Après quelques « olas » de la fosse au gradin, le public est chaud pour accueillir Indochine. Le groupe ne fait jamais les choses à moitié. L’introduction du concert retrace les événements qui ont marqué l’actualité en général et celle du groupe depuis ces quarante dernières années. Dont des images sur les grandes villes du monde, vide, pendant le confinement. Le groupe monte sur scène sous les acclamations. C’est le titre biographique « Nos Célébrations » qui résonne dans le stade.

De mon côté, l’émotion est déjà très forte quand les premières notes de la chanson « Marilyn » résonnent. Je me rappelle mes premiers concerts du groupe. Depuis la première partie, je ne chante pas les titres, je les crie presque au plus profond de mes tripes.

Les titres s’enchaînent, on sent que Nicola est ému tout le long, il le dira lui-même plus tard, qu’il ne sait pas quoi dire. Les titres s’enchaînent, « Punishment Park », « Les tzars », « Paradize » qui rappel le nouveau souffle que cet album a eu pour le groupe.

Les images sur l’écran, les lumières, les confettis, les avancées aux quatre points cardinaux du stade, qui permettent à tous de profiter. Je ne regrette pas le choix des gradins pour admirer pleinement le spectacle. Même si le groupe ne sont que des « petits personnages » qui bougent dans tous les sens, on en a plein la vue ! On voit la fosse danser, mais ne vous trompez pas, dans les gradins, tout le monde (ou presque) est debout.

 

 

Sur « 3 -ème sexe », Christine and the Queen rejoint Indochine sur scène. De mon côté, j’aurai beaucoup plus apprécié un duo avec Jennifer Ayache, que l’on attend depuis des années !

Chaque tournée, nous retrouvons « le club », moment de medley de plusieurs tubes du groupe, notamment « Des Fleurs pour Salinger », « Stef II », « Dizzidence politique » où Dimitri Bodianski, ancien membre du groupe, rejoint Indochine au Saxophone sur la scène du Stade Pierre Maurroy.

Premier rappel, la nuit commence à tomber pour une ambiance encore plus intime sur la chanson « J’ai demandé à la lune ». Autre moment rempli d’émotion, sur l’édifice central, des témoignages vidéos de parents, de personnes harcelés sont diffusés. C’est le titre « College Boy » qui prend la suite. Je m’époumone, ayant subi le harcèlement scolaire, cette chanson m’a toujours beaucoup touché et bouleversé.

 

On reprend son souffle, car c’est le célèbre morceau « L’Aventurier » qui résonne, le public se déchaîne, on sent que la fin du concert est proche. « Karma Girls », comme une chanson
d’au revoir, est sublimée par des feux d’artifices lancés depuis le haut de la tour.

On dit souvent qu’ « Indochine, ça ne s’explique pas, ça se vit », encore une fois, ce soir, c’est ce que l’on ressent, entre joie et émotions, Indochine ont encore su nous foudroyer au plus profond de nous-mêmes. Des 40 ans inoubliables. De la magie pour les 67 838 spectateurs, de toutes générations qui sont venus ce soir là (source Instagram Indochine).

 

Un grand merci à tous les techniciens qui nous ont apporté des étoiles dans les yeux. A Superbus, pour la mise en jambes et encore joyeux vingt ans ! Merci Indochine, de nous faire vivre ses moments, avec des prix plus que raisonnable. Joyeux quarante ans ! Rendez-vous sur la prochaine tournée !

Set list SuperbusSet list Indochine

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